Les "Gilets Jaunes" invitent les habitants de Crépy et des environs à nous rejoindre chaque jeudi à partir de 20 h 30 Salle Justice de paix (Attenante à la salle des fêtes) Rue Nationale, à Crépy-en-Valois .


dimanche 10 mars 2019

Acte XVII : on s’échauffe avant la marée jaune du 16 mars !


Dès 7 h 30, un petit groupe de Crépynois est parti rejoindre les gilets jaunes de Beauvais qui organisaient une opération près de l’aéroport et avaient appelé du renfort.
La matinée fut sportive. Dès le début de la manifestation et alors que les 300 gilets jaunes présents se massaient sur un rond-point couvert de jonquilles (héhé !), les policiers se massaient également à proximité et bloquaient la circulation sans raison.

Lorsque le groupe s’est ébranlé pour déambuler sur la rocade, une pluie de grenades lacrymogènes s’est abbattue sur la route, atteignant les manifestants mais aussi les automobilistes arrêtés qui assistaient tout-à-coup à une scène de répression absurde et aveugle. Nous courrions pour échapper aux gaz tout en recommandant aux gens dans leurs voitures de remonter leurs vitres. 




La matinée s’est poursuivie ainsi à travers les rues des cités, les gilets jaunes essayant d’échapper aux charges policières et les policiers balançant des grenades à tout va dans les rues et frappant à coup de matraques les manifestatns à leur portée.

Pendant ce temps, quelques 500 gilets jaunes se réunissaient à Soissons pour toute une journée de mobilisation à travers la ville dans une ambiance heureusement conviviale et festive.




A Paris, la manifestation s’est bien déroulée avec les femmes à l’honneur dans ce contexte de fête de leurs droits.


Un cap désormais pour tous les gilets jaunes de France : faire du samedi 16 mars un événement majeur. Ce sera la fin du grand débat d’enfumage organisé par Macron et cette date coïncide avec les 4 mois ininterrompus de mobilisations des gilets jaunes. A ce jour, nos revendications sont toutes superbement ignorées et la liste des victimes des violences policières n’en finit pas de s’allonger.
Le samedi 16 mars, c’est donc une marée jaune qui doit envahir Paris, une marée aussi forte et indomptable que notre colère envers l’iinjustice sociale et notre détermination à voir enfin advenir des jours heureux !


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