Les "Gilets Jaunes" invitent les habitants de Crépy et des environs à nous rejoindre chaque jeudi à partir de 20 h 30 Salle Justice de paix (Attenante à la salle des fêtes) Rue Nationale, à Crépy-en-Valois .


jeudi 30 mai 2019

Barbecue Gilets Jaunes de Crépy en Valois






Rendez-vous ce dimanche 2 juin à partir de midi pour un barbecue à Morcourt, tout près de Crépy (voir plan sur le lien ci-dessous), dans un camping privé, gracieusement mis à notre disposition par Jean-Claude.

C'est un lieu vaste et clos, en pleine campagne, avec tout ce qu'il faut pour passer une très belle journée tous ensemble. 

Il va faire beau et chaud, la journée s'annonce donc jaune et belle. Venez en famille, apportez votre pique-nique (qui pourra donc comporter de quoi faire griller sur le barbecue). Le principe est simple: chacun apporte de quoi manger et boire, on met tout en commun et c'est la fête!

Alors, à Dimanche!!!

Roger-Pierre




https://drive.google.com/open?id=1SatFx4QMcj3MPIq_2laR9EInQqnd_0au&usp=sharing







vendredi 3 mai 2019

1er mai 2019 : l’interdiction de manifester est En Marche !



Cette fête des travailleurs 2019 sera marquée par l’évidente volonté de ce gouvernement de mettre à bas la liberté de manifester et la preuve en est que jamais, de mémoire de manifestants, le déploiement de toutes les formes de répression n’avait été aussi considérable.
Voici le modeste témoignage d’une douzaine de gilets jaunes du Valois que nous livrons ici mais il est d’importance car nous étions au cœur des événements qui ont ensuite fait l’objet de la campagne mensongère et diffamatoire du Sinistre Castaner et de sa bande. Oyez donc, bonnes gens !

Une fois nos voitures garées près du lieu d’arrivée de la manif (à proximité de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière), nous sommes partis rejoindre Montparnasse. Le temps était doux, nous avions la bonne humeur en bandoulière et, pour seules « armes » dans nos sacs, le minimum de bon sens pour nous préserver des mauvais vents, (à savoir un foulard, un masque, une bouteille d’eau et un tube de sérum phy).


Le ton de la journée fut tout de suite donné puisque qu’à peine en route, une bonne quinzaine de flics de la BAC qui passait à moto sur le boulevard a fait un arrêt d’urgence pour se ruer sur 3 d’entre nous et les fouiller durant un bon moment. Dispersés, nous nous sommes finalement retrouvés (sacs à dos bien allégés pour certains !) et avons subi encore plusieurs fouilles avant de pouvoir enfin retrouver la tête du cortège. Un cortège sans cesse empêché, morcelé, émietté par les forces de l’ordre, de telle sorte que ce n’est pas sans mal que nous sommes arrivés à plusieurs milliers à la hauteur de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à quelques centaines de mètres seulement de l’arrivée prévue Place d’Italie.


Et Là….. Fin ! Alors que nous étions sur le parcours déclaré et autorisé, une véritable armée de flics empêchait toute avancée des manifestants, sans aucune raison. En attendant que la situation se débloque, nous chantions, bavardions, refaisions le monde. Les seuls objets volants étaient d’inoffensifs pigeons…  Bref, nous étions très loin de l’émeute de soi-disant barbares redoutée par « kionsé ». Pourtant, quelque chose dans l’air a fait jaillir une intuition tout-à-coup au sein de notre petit groupe et nous avons décidé d’anticiper et de nous mettre sur le côté afin de pouvoir fuir les éventuelles attaques que nous pressentions fortement.



Grand bien nous a pris. Alors que nous nous frayons un chemin difficile à travers la foule désormais plus que compacte, et que nous tentions de surmonter quelques buissons, la charge fut donnée. Une pluie gigantesque de grenades lacrymogènes est tombée sur les milliers de personnes nassées sur le boulevard.





 Mouvements de foule, panique, chacun crachait sa salive, ses larmes ou ses boyaux et tentait de trouver un abri.  Certains se sont engouffrés dans le hall d’un immeuble, d’autres, comme nous, se sont rués dans une cour ouverte pour attendre que l’orage passe. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés bien malgré nous dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.

Là, tandis que les canons à eau et les hordes de CRS continuaient de charger la foule sur le boulevard, nous avons connu un moment de répit et nous étions ainsi tout un tas de gens à souffler en prenant des nouvelles de celles et ceux qui se trouvaient réfugiés un peu plus loin dans la cour de la fac de médecine. Réunis enfin, nous avons décidé de poursuivre notre route tranquillement mais alors que nous marchions gentiment, voilà qu’une vingtaine de motards déboule dans l’enceinte de l’hôpital, s’arrêtent brusquement à notre hauteur et nous demandent de nous aligner dos au mur.


Tandis que certains d’entre nous sont déjà fouillés et que d’autres attendent de connaître leur sort sous le regard matraqueur du chef de la bande, un appel radio les propulse soudainement à nouveau sur leurs motos. Nous comprendrons plus tard grâce aux diverses vidéos qu’un nouveau groupe de manifestants terrorisés s’était retrouvé pris en tenaille entre nos motards et les CRS qui les chargeaient et avaient donc cherché refuge en essayant de pénétrer dans un bâtiment.

Nous sommes donc témoins qu’une fois de plus, le gouvernement a honteusement menti, inventé des intentions coupables aux manifestants dans le seul but de les salir et les diffamer.






Après avoir reconstitué notre équipe et constaté qu’heureusement, nul n’était blessé, nous avons quand même tenté de rejoindre la place d’Italie. En vain, puisque tout était bouclé. Ne restaient que des centaines et des centaines de policiers, à pied, en camion, à moto, vrombissements et sirènes hurlantes en continu.
Oui, cette manifestation du 1er mai 2019 prouve que nous avons clairement, avec ce gouvernement, basculé dans un régime ultra autoritaire et liberticide.



Comme si nous en avions besoin, voici une raison supplémentaire de rester mobilisés, la tête haute, et de ne RIEN LACHER.