Et 15 degrés minimum pour cet avant-goût de printemps ! C’est pas beau, ça ?
Du coup, on a gardé nos gilets jaunes (non mais !) mais on s’est un peu allégé et on est parti manifester ici et ailleurs, sous les gros clins d’œil d’un soleil solidaire qui de toute évidence avait décidé d’inonder toutes les manifs de France aujourd’hui !
A Crépy et dans les environs, on partage à chaque fois. Certains vont à Paris tandis que d’autres battent le pavé local.
Une quinzaine de personnes du groupe de Crépy est donc allée rejoindre la mobilisation des gilets jaunes à Villers-Cotterêts : Venus de Laon, Soissons, Chauny et d’autres petits villages des environs, ils se sont retrouvés près de 500, dans une ambiance chaleureuse et festive, motivés à marcher et à investir la ville toute la journée.
Au passage, beaucoup de témoignages de sympathie, dont un commerçant qui a exprimé son soutien en offrant aux manifestants du jus de pommes pressé du jour. Merci ! Et les gilets jaunes n'ont pas hésité à venir manifester dans la galerie marchande du supermarché Leclerc, histoire de rappeler à quel point les grandes surfaces sont nuisibles au petit commerce de proximité.
Une magnifique démonstration de la détermination des gilets jaunes à dire NON à ce gouvernement et à NE RIEN LÂCHER !
Un peu plus loin, en ce même acte 15, et sous les mêmes 15 degrés, déambulait ce samedi un autre groupe de Crépynois, cette fois-ci à Paris.
La « télévision d’Etat » à la botte de Macron a du déjà vous raconter le film. Pas la peine de vérifier, le scénario est à peu près toujours le même : « le mouvement s’essouffle, les gilets jaunes se radicalisent, les forces de l’ordre maîtrisent la situation et Macron cartonne avec son grand débat »…
Vous vous en doutez, la vérité est toute autre et l’énorme défilé parisien de ce 15ème acte le prouve bien.
Partis de l’Arc de Triomphe en fin de matinée, les gilets jaunes ont parcouru environ 17 kms dans les rues de Paris. Chants, slogans, musiques, l’ambiance était festive, malgré une colère intacte. Détail amusant : Cette fois-ci, gendarmes et CRS encadraient le cortège et donnaient le sentiment de manifester avec nous !
Le parcours s’est achevé au Trocadero où, là encore, les forces de l’ordre ont nassé et provoqué les manifestants de façon à pouvoir ensuite user de leurs grenades lacrymogènes et de leurs flashballs .
Castaner est encore responsable ce week-end de blessures graves sur des citoyens. Déployer ainsi une telle répression envers le peuple prouve bien que ce gouvernement est aux abois.
Ils ont tout essayé pour nous faire taire : l’usure, la violence, la propagande mensongère, la division…
Mais les gilets jaunes sont toujours là, debouts et fiers. Et l’histoire qu’ils écrivent n’est pas terminée…
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