Les "Gilets Jaunes" invitent les habitants de Crépy et des environs à nous rejoindre chaque jeudi à partir de 20 h 30 Salle Justice de paix (Attenante à la salle des fêtes) Rue Nationale, à Crépy-en-Valois .


dimanche 27 janvier 2019

La vie en jaune ce week-end à Crépy, c'était....




Paris pour le samedi! 
Pour cet acte XI, les gilets jaunes de l'Oise avaient décidé de rejoindre la manifestation parisienne et une petite délégation de crépynois a fait le voyage. A Montmartre, nous avons retrouvé d'autres Oisiens. Bien entendu, une"photo de famille" s'imposait et c'est donc sur les marches du sacré-coeur que nous avons pris la pose derrière une magnifique banderole et sous le regard intrigué des touristes.

La suite de la journée fut à la fois très sportive puisque nous avons marché environ 7 heures à travers Paris, et surréaliste à certains égards. En effet, nous avons eu droit, petite équipe pacifique de gilets jaunes picards, à une première intervention des motards (juste près avoir dépassé le 36 quai des Orfèvres), puis, plus loin, c'est tout un troupeau de CRS qui est venu nous escorter, rejoint enfin par la police équestre. Que d'honneurs!!! 
Cet épisode a occasionné une dispersion partielle de notre cortège et après avoir erré dans Paris plusieurs heures, rencontrant ici et là d'autres gilets jaunes égarés, nous avons fini par rejoindre le gros des troupes qui s'était finalement rassemblé place de la Bastille. 



Là, comme d'habitude, la répression s'est mise "en marche"! Charges à répétition de la police avec gaz, tirs de grenades et de balles, coups de matraque dans le tas. Bref, grosse tension pour cette 10ème manifestation et nous déplorons encore des blessés, notamment le coup porté à Jérôme Rodriguez, un porte-parole parisien des gilets jaunes. 
Et comme ce gouvernement n'en finit pas de faire des marches arrières concernant les droits et les libertés, la police motorisée a été envoyée sur la manifestation place de la République en fin de journée. Dispositif inédit puisque ces unités à moto avaient été interdites il y a 32 ans, suite à la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué lors d'une manifestation.


Ressortir ce genre d'unités de police contre les gilets jaunes en dit long sur la crainte que ceux-ci inspirent aux "puissants" et en dit long aussi sur la volonté du gouvernement de les écraser.

Résistance!

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